La Belle et la Bête, Bill Condon (2017)


Une fois encore, Disney nous propose ses classique en version live. Mais là où certains avaient fait l'objet d'un petit lifting, la Belle et la Bête 2017 reprend quasiment plan pour plan la version animée. Apparemment les fans, nombreux puisqu'il semblerait que ce soit l'un des Disneys les plus populaires, se réjouissent que l'intégrité du film soit préservée.

Et c'est vrai que du coup il n'y a pas grand chose à redire à cette nouvelle version. Pas grand chose de bien à en dire non plus en fin de compte, puisqu'au final on s'interroge quant à l'intérêt de ce remake...

Alors oui tout est très bien, Emma Watson est choupinette comme tout et elle incarne plutôt bien ce rôle, même si elle n'y apporte pas grand chose en dehors d'une moue tour à tour malicieuse, mélancolique ou déterminée. Les autres personnages sont sympathiques, enfin c'est les mêmes que dans le dessin animé donc pas de grande surprise.

Le plus grand regret vient de la plus grande attente de ce film en "chair et en os" : la Bête. On espérait quelque chose d'un peu moins artificiel que ce gros tas de poils tout en cornes. Et on s'attendait à quelque chose d'autant plus réussi que les animaux du Livre de la Jungle était tout de même franchement bluffants.

C'est dommage mais ça ne gâchera le film à personne.
De toute façon, rares seront ceux qui en garderont un souvenir impérissable...
 
La Belle et la Bête, Bill Condon (sortie le 22 mars 2017)
Avec Emma Watson, Dan Stevens, Luke Evans, Kevin Kline, Emma Thompson, Ewan McGregor, Josh Gad, Stanley Tucci - USA -  2h09

Synopsis
Fin du XVIIIè siècle, dans un petit village français. Belle, jeune fille rêveuse et passionnée de littérature, vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. S'étant perdu une nuit dans la forêt, ce dernier se réfugie au château de la Bête, qui le jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son père emprisonné, Belle accepte alors de prendre sa place, ignorant que sous le masque du monstre se cache un Prince Charmant tremblant d'amour pour elle, mais victime d'une terrible malédiction. 
 
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Une cinéphile

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